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Comment une alliance Venezuela/Résistance a surpris les USA...

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Les États-Unis déploient trois navires de guerre munis de missiles Tomahawk en direction du Venezuela. ©AFP

Deux semaines après le blacklistage du Hezbollah par l'Allemagne et ce, sous la pression conjuguée Israël/USA, le secrétaire général de la Résistance libanaise fait entrevoir sa riposte, une riposte qui en tout logique devrait bien inquiéter les États-Unis, sortis à peine d'un méga fiasco, marquant sa première tentative d'infiltration navale contre le Venezuela. Ainsi le 13 mai, Nasrallah a lancé ceci : "Citons l’exemple des sanctions économiques auxquelles s’ajoutent la pression du coronavirus. Ceux qui assiègent l’Iran, la Syrie, le Yémen, le Venezuela, commencent à souffrir des répercussions du coronavirus".

Le "ceux" renvoie évidemment à l'Amérique que Nasrallah place systématiquement  dans une équation de riposte, lui annonçant implicitement que l'arme des sanctions n'est pas éternelle et qu'elle finira d'une façon et d'une autre par être brisée. Il y a quelques jours, le président vénézuélienne a nommé un Chaviste d'origine syro-libanaise à la tête du ministère du Pétrole pour mettre de l'ordre dans ce secteur stratégique affecté par la chute des prix et les sanctions. De nombreux observateurs y ont vu le signe d'un rapprochement effectif avec la Résistance.  

Ce jeudi 14 mai, Al Masdar News, publie une information officieuse qui confirme cette tendance : "en dépit des sanctions économiques imposées par l’administration américaine à Téhéran et à Caracas, l’exportation du carburant iranien au Venezuela se poursuit depuis le port de Bandar Abbas dans le sud de l’Iran, d’après les rapports publiés par Refinitiv Icon que cite Al Masdar News : " Le pétrolier moyen «Clafel» a traversé le canal de Suez mercredi après avoir été chargé de carburant fin mars. La même source a ajouté que quatre autres navires de la même taille, tous battant pavillon iranien, auraient été chargés de carburant à Bandar Abbas (Iran) ou à proximité, s'approchant du transit de l'océan Atlantique après avoir traversé le canal de Suez et aucun d'entre eux n'a révélé sa destination".

Il y a deux semaine, le même Al Masdar avait fait part de l'arrivée d'un autre tanker iranien chargé d'essence en Syrie, autre pays cible des sanctions US et ce, au grand mépris de la loi dite "César" ou cette loi qui sanctionne la Syrie. Alors une alliance effective des pays sanctionnés qui deviendrait bientôt sanctionneurs en tout cas, c'est une très mauvaise nouvelle pour les États-Unis qui travaillent intensément à renverser Maduro et à bousiller l'État vénézuélien sous le ridicule prétexte de la lutte contre le narcotrafic. Trois navires de guerre américains, avec un ensemble complet de Tomahawks, ont avancé vers les eaux du Venezuela heir mercredi 13 mai, et ils se trouvent actuellement entre le Venezuela et Cuba. Il s'agit de destroyers de missiles USS Farragut, USS Lassen et USS Preble. Mais le temps où les États-Unis pouvaient impunément faire tout ce qu'ils souhaitent dans le monde est déjà révolu. La Russie et la Chine sont prêtes à défier Washington si les États-Unis veulent s'engager dans un conflit militaire au Venezuela, comme en témoignent les déclarations de ces derniers pays. En ceci elle suivraient l'axe de la Résistance, lequel a déjà castré "le régime des sanctions US". 

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV